Messages Contemporains 2003
La curiosité de Shakespeare1
Shakespeare - reçu par FAB le 24 Janvier 2003, Santa Cruz, Californie, USA.
Je suis Shakespeare.
C’est moi, le barde d’Avon, comme je suis appelé. Eh bien, il m’est arrivé tellement de choses depuis que j’ai traversé, qu’il est un peu difficile de me souvenir des détails de ma vie terrestre. Mais je vais essayer.
Comme vous le savez, j’ai vécu sur terre lorsque mon pays, l’Angleterre, était l’une des forces les plus puissantes d’Europe. Nous étions très fiers de cette domination. Mais je dois dire que ce sentiment ne nous a pas aidés à progresser ici dans le monde spirituel.
J’étais fondamentalement un homme très occupé dans la profession théâtrale. J’ai commis certains actes dans mes relations d’affaires qui sont revenus me hanter de ce côté-ci de la vie. Mais à l’époque, même si j’avais certains doutes éthiques, j’ai néanmoins commis ces actes parce qu’il était admis que « c’était le système ». Il y avait beaucoup de choses et de croyances, acceptées à mon époque, qui étaient directement contraires aux lois de Dieu.
Il y a eu de nombreux acteurs clés dans ma vie. Certains de ces amis ont indirectement servi de modèles aux personnages de mes pièces. Car je m’inspirais de la vie que j’observais. Il m’est arrivé de méditer et de ruminer sur la condition humaine et l’expérience humaine. Mais je n’ai jamais trouvé de réponses – seulement d’autres questions. Mon don pour les langues ne pouvait pas me mener plus loin.
J’ai eu beaucoup de succès au théâtre, et c’est parce que je m’épanouissais dans cette atmosphère, en tant que dramaturge, homme d’affaires et acteur. C’était quelque chose que j’avais dans le sang et qui exprimait un besoin créatif très puissant. Avec ma carrière et ma famille, je n’avais pas le temps de me consacrer à d’autres activités. Par exemple, la religion ne m’intéressait pas vraiment. Ce qui m’intéressait, c’était les drames et les dilemmes humains qui faisaient du grand théâtre, et non les désirs de l’âme pour l’amour et pour Dieu.
Ainsi, lorsque je suis arrivé dans le monde des esprits, j’ai emporté avec moi cette immense curiosité et cet intérêt pour la nature humaine. J’étais totalement fasciné par ce que je voyais, surtout lors de ma première traversée. Mais très vite, il m’est apparu douloureusement évident que je n’étais pas qualifié pour être heureux, et ce à cause de certaines choses inharmonieuses que j’avais faites et dites lorsque j’étais dans la chair.
Mais même lorsque je souffrais, je n’ai jamais perdu cette fascination, voire cette compulsion, de vouloir en savoir plus. Ce stimulus m’a conduit vers divers systèmes religieux. J’ai enquêté sur nombre d’entre eux. Avec le recul, je me rends compte que quelque chose m’animait, et que je cherchais quelque chose, je ne savais pas quoi. J’ai commencé à réaliser que ma fascination et ma curiosité s’étaient transformées en une faim. Ainsi, lorsque l’expérience simple mais puissante de l’Amour Divin m’a finalement été expliquée, j’ai tenté l’expérience, comme je l’avais fait tant de fois auparavant avec d’autres modes de croyance. Mais cette fois, j’ai fini par me sentir transformé d’une manière que je n’avais jamais expérimentée auparavant. Ainsi, une fois que cela s’est produit, j’ai réalisé que ma faim était satisfaite. Et il m’est apparu que cette faim n’était rien d’autre que mon désir d’être un avec Dieu.
Tout cela ne s’est pas produit en un jour. Ce fut en fait un processus très progressif. Mais en y repensant, j’ai vu comment j’ai été guidé à chaque étape du processus. Je bénis ma curiosité, qui a ouvert la porte à la transformation de mon âme.
Je réalise que je n’ai pas beaucoup écrit dans ce message sur ma vie terrestre. J’ai senti que beaucoup de mortels pourraient bénéficier de ce que j’ai écrit.
Je vous remercie très sincèrement d’avoir reçu ce message.
Amour, Shakespeare.
Les différents messages communiqués par William Shakespeare sont disponibles par l’intermédiaire de ce lien.↩