Messages Contemporains 2002

L’année en réflexion, et la valeur de la simplicité

Jésus - reçu par H____ le 17 Août 2002, Cuenca, Équateur.

Mon cher H____ :

Une année s’est écoulée depuis que je t’ai écrit pour la première fois. Un an – une période assez longue dans la vie physique de l’homme, mais elle ne constitue même pas une seule goutte dans l’océan de l’existence humaine réelle.

Ce fut une année productive et je te le dis en souriant, j’ai vu comment à plusieurs reprises, tu t’es plaint de n’avoir progressé en rien. Les progrès de l’âme ne peuvent être mesurés en terme de revenus plus élevés ou plus de publicité, non, les critères sont très différents. Et si tu prends la peine de regarder en arrière, tu verras tout le chemin parcouru, la grande croissance de ton âme, une croissance que tu n’avais jamais expérimentée dans ta vie.

Maintenant, je voudrais dire quelques mots sur les écrits de Jakob Lorber, que tu as trouvés récemment. Lis-les chaque fois que tu te sentiras inspiré de le faire. Si tu en bénéficies ? La lecture profite toujours à l’homme, même quand il est certain que ce n’est pas la vérité. Mais ici, dans ce cas, tu as un bel exemple, un critère dans la méthode d’évaluation des progrès d’une âme. Lire quelques mots suffit pour que tu te sentes déçu, parce que tu as déjà la certitude que ce n’est pas une révélation faite par des esprits élevés. Considère que beaucoup de personnes les lisent sans avoir la même perception, sans sentir le froid de l’absence de l’amour vrai, ce que tu as très vite ressenti. Il y a tellement de communications entre le monde de l’esprit et l’univers des mortels que cela peut parfois ressembler à une jungle dense. Cependant, tu es en mesure de discerner instantanément que le chemin mis en avant dans le travail de Lorber conduit seulement à la purification de l’amour naturel. Cependant, tu verras qu’il contient également une certaine notion de l’Amour Divin, une notion floue, très floue sans contours. Cette idée se répand comme des lambeaux de brouillard à travers l’ensemble des travaux, sans se matérialiser nulle part. C’est « la notion » de sphères spirituelles.

Il y a une autre chose que j’aimerais partager. Tu t’es plaint que « James Padgett » était trop « simple. » Est-il vrai que ces messages sont trop simples ? S’il en est ainsi, ils remplissent la fonction que nous voulions leur donner. Imagine un peintre, lorsqu’il commence un nouveau tableau. Lorsqu’il peint un paysage, il ne précise pas tous les détails, mais se concentre sur une partie de la toile, qui, plus tard, attirera l’attention des admirateurs du tableau. Il couvre le reste de la toile harmonieusement, mais il n’étouffe pas la partie importante sous un torrent de détails. Et c’est ainsi que nous procédons. Nous nous sommes concentrés sur le message central: l’existence de l’Amour Divin, la substance de Dieu, que le Père rend disponible pour toute l’humanité. Nous nous sommes concentrés sur le principe de la transformation de l’âme, le chemin vers la vie éternelle, vers l’union et la réconciliation avec le Père. Nous avons décrit Dieu comme un Père personnel, rempli d’amour pour toute Sa création, et surtout, pour Ses enfants sur la terre. Nous n’avons pas perdu notre temps à décrire la création de l’univers, la formation du système solaire et de la terre, nous n’avons pas décrit les débuts de la vie et nous avons à peine mentionné la création des hommes. J’ai dit :

Mes vérités sont simples et mes enseignements peuvent être compris par le simple. Toute religion qui exige l’exercice des facultés mentales dans une mesure supérieure à ce qui est nécessaire aux affaires ordinaires de la vie, ne peut pas être une vraie religion parce que Dieu a prévu que tous Ses enfants puissent comprendre Ses vérités sans qu’une intelligence très développée soit requise.

J’ai clairement expliqué que mon intention était de présenter mes Bonnes Nouvelles comme je les avais enseignées sur la terre, il y a deux mille ans.

Maintenant, en comparaison avec le peintre mentionné ci-dessus, nous avons dû surmonter un obstacle. Nous avons pu tracer les grandes esquisses de la peinture, le concept, mais nous avions besoin d’une autre personne pour réellement peindre le tableau. Et cette personne était James Padgett. En lui montrant la façon de procéder, il a dirigé le pinceau selon sa capacité. L’image résultante n’est pas conforme, dans tous ses détails, à ce que nous avions prévu, mais si tu dis qu’il est simple, en se concentrant sur quelques points centraux, vitaux pour le salut des hommes, alors nous avons atteint notre objectif. Je vais le prendre comme un compliment.

Si les gens recherchent un peu d’histoire naturelle communiquée par les esprits de l’au-delà, les messages de James Padgett ne sont alors pas du tout la littérature appropriée pour eux. Si les gens recherchent le vrai chemin de l’union et la réconciliation avec Dieu et veulent connaître Dieu, comment il est un Père aimant avec Ses Bras ouverts pour recevoir toute l’humanité, alors ils devraient les lire et ce qui est plus important, les mettre en pratique.

Rappelle-toi les paroles du grand physicien Stephen Hawking qui a écrit qu’il avait découvert une série de dimensions supplémentaires à toutes celles couramment connues et a réussi à les décrire mathématiquement. Néanmoins, il a admis que, dans la vie quotidienne, il avait déjà des problèmes pour vivre avec les trois dimensions connues. Nous ne voulons pas que la religion soit quelque chose d’abstrait, un modèle mathématique vérifiable, ferme dans sa logique, mais dépassant la capacité mentale des hommes. Nous ne voulons absolument pas d’un modèle mental parce que le mental n’est pas la clé pour la compréhension de Dieu. Nous voulons qu’ils expérimentent Dieu dans leurs âmes, ce qui constitue la véritable porte d’accès à Son Royaume. Lequel des deux t’attire le plus ? La description mathématique de la huitième dimension ou une peinture de Van Gogh, où un cyprès majestueux flambant comme des feux vivants dirigés vers un ciel anxieux ?

Je comprends ta confusion devant le fait que, dans de nombreuses soi-disant révélations, les médiums respectifs me présentent comme étant Dieu. Je tiens à te rappeler que nous avons essayé, et nous continuons d’essayer, de communiquer nos vérités à l’humanité à travers des canaux multiples. De plus, nous avons toujours besoin de compter sur la coopération des mortels pour recevoir ces messages et leur disposition mentale influence largement le succès de notre entreprise. En ce sens, James Padgett nous a servi de canal de haute clarté et de fidélité. Nous ne pouvons pas empêcher les esprits des sphères inférieures d’interférer, si les supports eux-mêmes ne nous demandent pas de le faire, parce que nous devons respecter leur libre arbitre. Et même James Padgett est passé par des phases où il a négligé le contact avec nous et s’est consacré à la réception de messages «scientifiques» qui évidemment, l’attiraient fortement. Les médiums déterminent la qualité de la communication et s’accordent à sa source.

Jésus est Dieu, disent-ils. Eh bien, cela dépend de leur définition de Dieu. Si un esprit dont l’âme est constituée de l’essence divine est un dieu, alors je le suis, Judas est également un dieu, Pierre, André, Luc et des millions d’autres esprits le sont pareillement. Cependant, il n’y a qu’un seul Père. Aucun d’entre nous n’est omnipotent, omniscient … nous sommes des « dieux » dans le sens où nous sommes un avec le Père dans la caractéristique de son Amour Inconditionnel et dans l’Essence Divine de sa Grande Âme. Le vrai principe, la Source des Eaux débordantes de Vie de la Vie Éternelle, est le Père, notre Père. Par conséquent, il est bon de réserver le mot « Dieu » pour lui, mais ne soit pas dérangé lorsque d’autres personnes l’utilisent dans un autre sens. Le temps efface l’obscurité de l’ignorance …

Maintenant, pour revenir aux écrits que tu as récemment commencé à lire : Apprends d’eux au moins une chose : Jakob Lorber consacrait, chaque jour, une heure précise, pour écrire ce que cette voix intérieure qu’il appelait « Le Seigneur Jésus-Christ », lui dictait. Apprends la persévérance, en répétant ce que Judas t’a déjà demandé si souvent de faire: donne-nous du temps et de l’espace. Donne-nous la possibilité de communiquer. Et rappelle-toi, tu en retireras les bénéfices plus que quiconque d’autre.

Dis-tu qu’il est impossible de rester tous les jours dans la disposition nécessaire ? Ce n’est pas vrai. Je dis cela avec empathie. Prie. La prière est la clé. Et bien que tu aies accompli de grands progrès par rapport à ton attitude d’il y a quelques années, quand tu n’avais pas l’habitude de prier, maintenant, quand tu pries, tu sais que tu peux faire plus et que ta spiritualité n’a pas besoin d’être comme un brin d’herbe qui se balance d’avant en arrière quand le vent souffle. Elle peut être ferme et forte comme le tronc d’un arbre, si tu lui donnes les nutriments dont elle a besoin.

La création du Père est une symphonie de l’Amour infini, et nous sommes les notes. Nous pouvons devenir le leitmotiv, ajoutant l’harmonie et notre timbre personnel comme les instruments de Dieu. Faisons-le.

Avec ces mots, je vais te dire au revoir, nous souhaitant une coopération heureuse au cours de cette année. Je te remercie pour ton dévouement et je remercie aussi Judas pour m’avoir accordé cette occasion de te parler.

Ton frère en esprit, Jésus de Nazareth.

Dont la vie va se dérouler sous tes yeux.

© Geoff Cutler 2013

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