Messages Contemporains 2002

L’attitude de la famille de Jésus en l’an 26

Judas - reçu par H____ le 15 Mars 2002, Cuenca, Équateur.

Mon cher H____ , maintenant nous allons mettre l’accent sur l’année 26.

Quand j’ai parlé d’événements importants, je faisais allusion aux événements dans le milieu familial de Jésus et sur le plan politique. Tout d’abord, nous allons analyser ce qui s’est passé dans la famille du Maître.

Il n’est pas nécessaire de répéter l’histoire entière de la famille de Jésus, de leur sortie de Nazareth à leur séjour en Égypte et des événements qui conduisirent à la séparation du Maître de ses parents et ses frères, mais je tiens à tout expliquer pour une meilleure compréhension.

Les événements à Bethléem, à savoir, les déclarations des astrologues de Sippar et la réaction violente d’Hérode ordonnant l’assassinat des enfants de Bethléem, ne laissèrent pas de place à Joseph pour le moindre doute que son fils serait le Messie. Cependant au milieu de toutes ses vaines intentions d’éduquer son fils selon ses propres idées et règles, des doutes ont pris naissance… et des peurs sont apparues, parce que même si le fait de se déclarer soi-même le Messie n’était pas considéré comme un crime, tout le monde, en Palestine, savait que Dieu punirait une telle arrogance – et la punition serait la mort.

Joseph a subi des tortures infernales parce qu’il pensait que si Jésus n’était pas réellement le Messie alors tout ce qui s’est passé plusieurs années à Bethléem ne fut rien d’autre qu’une coïncidence fatale, une partie du blâme retomberait aussi sur lui parce qu’il avait essayé d’éduquer son fils comme étant le Messie.

Et maintenant, alors qu’il avait presque perdu l’espoir que le Sauveur des Juifs était né dans sa famille, son fils a déclaré ouvertement qu’il était le Messie, mais il l’a fait d’une manière tellement incompréhensible que Joseph a craint le pire. Il était confus, et son cri que son fils était un « cinglé » reflète vraiment ce qu’il pensait à ce moment-là : un fils fou, un Messie impossible et le grand danger que Dieu le punirait, utilisant son peuple comme l’instrument d’exécution.

Joseph aimait son fils Jésus, mais ce conflit, le produit de son éducation, son incompréhension et ses idées fixes dureront jusqu’à la mort du Maître. Jésus décrit cette situation très clairement dans un message au Dr Samuels. Inclue le ici.

« Je tiens également à préciser que mon père, Joseph, était présent à ce procès inique et me regardait secoué et condamné, et qu’il était vraiment malade de voir le traitement que je recevais et ses pires craintes confirmées. Ses yeux se sont ouverts à l’état stagnant du Sanhédrin, et il se rendit compte que ce qu’ils considéraient comme religion était simplement une mascarade. Et ses yeux s’ouvrirent à l’immense fossé entre d’une part la religion telle que pratiquée par son corps auguste et d’autre part ce que je proposais à la place, non seulement la restauration de son autorité immaculée et de sa pureté, mais aussi de lui conférer sa sublimité culminante et sa grandeur. Et de cette honte et humiliation qu’il a souffert de voir son fils premier-né condamné et exécuté comme un criminel, est née la conviction de l’innocence de son fils et de la justice de sa cause et de la vérité de sa mission. »

… ce qu’ils considéraient comme religion était simplement une mascarade. C’est ça, ce à quoi il accordait beaucoup d’attention, était simplement une mascarade. Est-ce que tu me comprends ? Très prochainement, nous expliquerons comment Joseph a réalisé son entrée dans le cercle exclusif des maîtres Pharisiens de « Beth Hillel » (la maison de Hillel), et comment cette école de pensée ne pouvait même pas être comparée avec la profondeur des enseignements de Jésus, bien que les deux catégories d’enseignements aient beaucoup en commun.

Cependant, avec le miracle de Naïm, où Jésus a « ressuscité » Taddée « d’entre les morts », les choses ont considérablement changé.

De retour à Capharnaüm, les frères de Jésus sont rentrés chez eux. Bien entendu les nouvelles des dernières prouesses de Jésus s’étaient aussi répandues dans Nazareth, et les gens n’étaient plus aussi disposés à se moquer de lui. Et lorsque Joseph et sa famille entendirent le récit de Jacques et Jude, comme des témoins oculaires de l’événement, ils ont gardé le silence et ils sont devenus pensifs.

Jacques et Jude sont restés deux semaines avec leurs parents et leurs frères. Puis ils sont retournés vers Jésus. Cependant, alors qu’ils se préparaient à quitter Nazareth, leurs autres frères voulurent également les accompagner à Capharnaüm. Il s’ensuivit un débat houleux. Il ne restait rien de la dérision avec laquelle ils avaient traités leur frère aîné quand il vivait sous le même toit qu’eux. La moquerie s’était transformée en respect, admiration et curiosité. Joseph a approuvé le départ de ses enfants. Toutefois, l’un d’eux devait rester avec lui, afin de gérer leur business. Mais qui ?

Finalement, ils ont convenu que le frère qui portait le nom de son père, Joseph, appelé Joset dans la Bible, resterait, mais ils ont également convenu que tous, ainsi que Jésus et les autres disciples, viendraient à Jérusalem pour y célébrer la fête de Pâques. Ils laisseraient leur atelier sous la surveillance d’un administrateur embauché. Pâques était juste éloigné de quelques semaines. Et c’est ce qui s’est produit.

Je mentionne tout cela afin que tu puisses comprendre qu’au début de l’année 26, le rejet et la moquerie de la part de la famille de Jésus s’étaient transformés en soutien du côté de ses frères, dans l’acquiescement et le silence terrible de son père.

Et leur mère ? Mary le comprenait plus qu’elle ne comprenait Joseph. Mais elle ne pouvait que lui apporter un soutien moral. Les décisions étaient du ressort des hommes. Les femmes n’avaient pas d’autorité dans la société Juive du premier siècle. Et ses sœurs, voyant la mise en garde de leur père et sa réserve, ont eu beaucoup de doutes au sujet de l’attitude de leur frère aîné.

Depuis l’époque du retour de ses disciples jusqu’au début du voyage à Jérusalem, Jésus ne s’est pas éloigné de Capharnaüm. Il est resté là et dans ses environs, travaillant et prêchant.

Donc, mon cher frère, la prochaine fois nous parlerons de ce voyage à Jérusalem et de la grande importance qu’il aurait pour la mission de Jésus. À très bientôt. Je te laisse maintenant avec mes bénédictions, et demain, si Dieu le permet, je te parlerai de quelque chose de complètement nouveau, que tu vas sûrement trouver surprenant.

Que Dieu te bénisse.

Judas.

© Geoff Cutler 2013

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