Messages Contemporains 2002
Les démons et Marie Madeleine
Judas - reçu par H____ le 12 Mars 2002, Cuenca, Équateur.
[H : Cher Judas, je voudrais poser une question concernant ce que tu m’as dit hier. C’est au sujet de Marie Madeleine. La Bible dit que Jésus a chassé les démons qui l’habitaient.
Marc 16:9 - Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, Il apparut d’abord à Marie Madeleine dont il avait chassé sept démons.
Luke 8:12 - Les douze étaient avec de lui et quelques femmes qui avaient été guéries d’esprits malins et de maladies, Marie, appelée Marie Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons.
Ai-je raison de supposer que c’est une formulation pittoresque, que Jésus avait réussi à couper les liens entre elle et les mauvais esprits qui l’entouraient ?]
Oui, tu as raison C’est exactement ce dont il parle. Il y a un message, sur ce sujet, reçu par M. Padgett. Je veux que tu cites la partie pertinente ici.
Je sais que la Bible, en de nombreux endroits, mentionne que j’ai expulsé les mauvais esprits des hommes, de même elle mentionne que les apôtres ont également chassé les démons, sans toutefois avoir été en mesure d’expulser certains de ces démons, mais je dis maintenant que la Bible a tout faux à ce sujet, les scribes et les traducteurs de la Bible n’ont jamais compris ce que le mot diable, tel qu’utilisé dans ces différents exemples, voulait dire ou était censé signifier. Comme je l’ai dit, il n’y a jamais eu de diable ou de diables dans le sens mentionné et enseigné par les églises et, par conséquent, ils ne pouvaient pas posséder des mortels ni être chassés hors d’eux. C’est vrai que, de par le fonctionnement de la loi de l’attraction et la susceptibilité des mortels à l’influence des pouvoirs spirituels, les mortels peuvent devenir obsédés par les mauvais esprits – ce sont les mauvais esprits des hommes qui ont vécu sur la terre – et cette obsession peut devenir si importante et puissante que le vivant mortel peut perdre tout pouvoir de résister à cette influence des mauvais esprits et peut être contraint à faire des choses qu’il ne désire pas faire et faire la démonstration d’un mental déformé, sembler manifester une perte de volonté, comme toute capacité d’exercer les pouvoirs ordinaires qui lui sont donnés par la création naturelle. Et dans ces cas mentionnés d’expulsion des démons, si toutefois elles se sont produites, et elles se sont effectivement produites dans certains des cas mentionnés, les seuls démons présents étaient les mauvais esprits qui possédaient ces mortels.
Et cette obsession se produit aujourd’hui comme elle s’est faite à l’époque, parce que les lois sont les mêmes maintenant qu’elles l’étaient alors et beaucoup d’hommes sont dans une condition de mauvaise vie et d’esprit dérangé par l’obsession causée par ces mauvais esprits; et s’il y avait des hommes aujourd’hui dans le même état de développement d’âme et de conviction que mes disciples avaient, ils pourraient chasser ces soi-disant démons, tout comme les disciples les ont chassés dans les jours de la Bible.
Je tiens à rappeler que toutes les révélations sont les produits d’une époque donnée et de la mentalité des gens qui vivent en ce moment. Certaines personnes prennent la Torah, la Loi, c’est à dire les cinq livres de Moïse, comme la parole même de Dieu. Ils font tous les efforts possibles dans leur acrobatie intellectuelle pour expliquer pourquoi Dieu a régulé le traitement des esclaves. Cela veut-il dire qu’Il approuve l’esclavage ? Et d’une manière similaire, il y a beaucoup plus d’atrocités dans la Bible, toutes étant le produit de la conception HUMAINE de la justice.
Toutefois, nous ne devrions pas gaspiller notre temps à répéter ces choses qui sont déjà de notoriété publique.
L’histoire de la Madeleine a des implications beaucoup plus profondes. Nous devons revoir le groupe des disciples, comme il était à l’époque. André et Simon Kefa, deux pêcheurs, des gens de la classe sociale inférieure. Jean, Jacques, Philippe et Simon le zélote, des ardents fanatiques. Jésus ne leur a jamais demandé s’ils avaient assassiné des personnes, parce que c’est ce que les fanatiques ont l’habitude de faire. Matthieu, l’écume de la société, une sangsue corrompue, qui fixait les taxes et qui ne se souciait pas d’emporter la dernière chèvre d’un pauvre paysan, s’il ne pouvait pas payer le montant qu’il avait déterminé. Moi, Judas, un jeune rêveur sans expérience de la vie. Nathanaël, un homme riche et honnête. Jacques et Judas, les frères du Maître, des artisans respectés. Thaddée, une autre personne respectable aux yeux de la société. C’était un étrange mélange, de gens méprisables et d’autres socialement acceptables. Et maintenant, Marie, une prostituée, nous a rejoint. Et Jésus, s’est-il préoccupé de ce que les gens avaient fait dans leur passé ? Non ! Ce qu’il voyait dans chacun d’eux était leur qualité en tant qu’humains, comme des âmes. Il se souciait seulement du présent, de ce qu’ils faisaient maintenant, de ce qu’ils représentaient désormais, de leur volonté de changer leurs habitudes, afin de s’améliorer.
Est-ce que Jésus a jugé ? Parfois il l’a fait, par exemple dans ces derniers jours dans le Temple de Jérusalem, où il a exposé la corruption et l’hypocrisie de la classe dirigeante. Mais il n’a jamais jugé les gens selon leur passé. Il les a toujours vus comme ils étaient à ce moment-là, il a toujours vu leur potentiel d’amélioration. Et cette attitude lui créerait des problèmes.
« Les Saints hommes », traditionnellement, ne se mêlent aux personnes d’origine douteuse. La moitié de ses disciples n’étaient pas des gens « propres » dans le sens social. Mais Il n’a pas obtempéré. Il avait compris une chose très clairement : La Loi de l’indemnisation nous traite selon ce que nous sommes, et non selon ce que nous étions par le passé.
Mais revenons à notre histoire, nous sommes presqu’arrivés à la fin du premier voyage d’enseignement du Maître. Ce fut un voyage très réussi, bien sûr, où il avait gagné plusieurs disciples qui resteraient en permanence avec lui, et il avait une assise solide pour sa réputation de grand sage et de guérisseur.
Nous avons continué vers le nord jusqu’à Kpar Nahum (Capharnaüm), où notre groupe s’est séparé. Certains, comme Thaddée et les frères de Jésus, ont regagné leurs foyers, avec la promesse d’un retour avant deux semaines, les autres, nous sommes restés, continuant notre travail comme d’habitude tout en essayant de suivre les enseignements que Jésus nous donnait sans cesse.
La prochaine fois, j’aimerais parler de certains événements, très importants, cette année 26.
À très bientôt, ton frère céleste, Judas.
© Geoff Cutler 2013