Messages Contemporains 2001
L’esprit de vie
Judas - reçu par H____ le 27 Août 2001, Cuenca, Équateur.
[Cher Dieu, je te remercie pour toutes les occasions que tu m’as données et pour les bénédictions que je reçois chaque jour. Je sais que mon frère Judas veut transmettre un message, et comme il l’a déjà annoncé, ce sera un message sur la vie. S’il te plaît permets que notre connexion soit bonne et que mes pensées ne se mélangent pas avec les siennes, afin que je puisse recevoir correctement tout ce qu’il veut transmettre. Protège-moi de l’influence des esprits sombres, afin qu’ils ne puissent pas interférer. J’ai le désir d’élever ma spiritualité et de te servir dans la limite de mes forces. Amen.]
C’est moi, Judas, je suis un esprit céleste, né à nouveau dans l’amour divin de notre père. Je suis heureux que tu essaies de recevoir ce message par la dictée, je suis sûr que ce sera, pour toi, une expérience nouvelle et agréable.
Comme tu l’as déjà perçu, hier et encore aujourd’hui, je transmettrai un message sur le thème de la vie. Vraiment je suis surpris que tu n’aies jamais médité sur cela et que ce sujet n’ait jamais été l’objet de discussions entre toi et tes amis qui s’efforcent de poursuivre dans la voie vers la Divinité.
Dans un précédent message, j’ai déjà évoqué l’esprit de Dieu, l’énergie active de son âme. L’esprit, donc, est une émanation de Dieu mais ne fait pas strictement parti de Lui. Je répète cela, afin qu’il soit clair que l’Amour Divin n’est pas une sorte d’esprit, mais une partie de la Substance propre du Père, et que cette énergie particulière du Père, que nous appelons l’Esprit Saint, effectue le déversement de l’Amour de Dieu dans l’âme humaine.
Jésus a déjà mentionné dans plusieurs messages que l’Esprit Saint est la force active unique du Père, qui est en relation avec l’âme humaine, afin d’y transférer son Amour. Mais l’âme de Dieu irradie d’autres classes d’énergies, d’autres classes d’esprit, par exemple l’esprit créatif, l’esprit de la vie et beaucoup d’autres, dont nous parlerons progressivement dans l’avenir.
Que signifie la vie ? Il existe une définition de l’Organisation Mondiale de la Santé, l’OMS, précisant que la vie est caractérisée par des attributs comme la croissance, le métabolisme, la reproduction et la circulation. Par ces caractéristiques, l’OMS veut faire comprendre que certaines formes d’existence ne constituent pas la vie, bien qu’elles puissent posséder une partie de ces attributs. Pour te donner un exemple, un cristal ne possède pas de vie. Un cristal se développe, il se reproduit même d’une certaine façon, mais il ne bouge pas et il n’a pas de métabolisme. De la même manière, un virus, d’après cette définition, n’a pas de vie, bien qu’il se déplace, se reproduise, se développe en quelque sorte, mais il n’a pas de métabolisme.
Comme tu le comprends très bien, cette définition facilite de façon satisfaisante l’orientation dans le monde matériel, mais elle est d’une valeur douteuse, quand on parle de « la vie après la mort ».
L’esprit de la vie a besoin de matière pour se manifester. S’il trouve la matière adéquate pour conférer la vie, elle entre et lance un processus, que la science, jusqu’ici, ne comprend pas, le miracle de la vie. En revanche si la matière, que nous pourrions appeler un organisme dans notre discours, ne fournit plus de conditions appropriées pour l’activité de l’esprit de la vie, elle se retire, et l’organisme meurt. C’est très important de le savoir, car l’esprit de vie dépend toujours de la coopération de la matière. La vie, par conséquent, telle que nous la connaissons sur la planète terre, la vie «matérielle», n’est pas un attribut de la matière, mais c’est quelque chose d’externe, une énergie émanant de l’âme de Dieu, une énergie qui vient et qui part.
Si nous prenons l’exemple de l’âme, les choses sont différentes. L’âme survit à la mort physique, c’est-à-dire, elle continue de vivre quand l’esprit de vie abandonne le corps matériel. L’âme contient une force vitale intrinsèque, et elle ne dépend pas de l’esprit susmentionné. Cette force intrinsèque est l’objet d’études dans le monde des esprits; études plutôt infructueuses jusqu’ici. Et c’est pourquoi au questionnement de la survie de l’âme de l’homme à travers toute l’éternité, il n’est pas encore possible d’apporter une réponse. Je ne peux donc pas non plus répondre à cette question.
La Divinité, en revanche, implique également une caractéristique que nous appelons la vie, mais elle est d’une nature complètement différente, parce qu’elle appartient au Royaume Divin. C’est la vie, dont le Père est le propriétaire, qui ne connaît pas un début ni une fin, parce qu’elle est éternelle. Lorsque l’âme de l’homme acquiert peu à peu la Substance de Dieu, elle acquiert également, et simultanément, les attributs correspondants et parmi eux se trouve le caractère « éternel » de la vie. J’ai mis le mot éternel entre guillemets, car dans le cas de Dieu il en est ainsi, mais nous savons que notre vie a un début, donc elle n’est pas éternelle. Mais en intégrant l’Amour Divin, l’âme humaine acquiert cette éternité, la même éternité que Dieu. Au moment de la transformation totale de l’âme 1, il ne reste plus rien de la substance originale et il ne subsiste rien de sa vie initiale, il y a seulement la vie Divine éternelle.
Par conséquent, la vieille question philosophique sur la continuité de la vie après la mort, n’est pas une requête valide, étant donné que la vie matérielle est d’une qualité complètement différente de la vie de l’âme. Elle est externe et non intrinsèque à la matière. Seulement les êtres qui ont une âme, c’est-à-dire, les êtres humains, peuvent « survivre » à la mort du corps physique, en d’autres termes, la vie de l’âme est une sorte de vie séparée, externe à la vie « biologique » de la matière. Et suivant cette ligne de pensée, la vie de l’âme Divine est encore d’une autre catégorie que celle de l’âme purement humaine. Par conséquent, il n’est pas exact que l’âme transformée acquiert simplement une véritable immortalité comme une continuation de la vie de l’âme humaine, mais c’est plutôt une qualité inédite, rendue seulement possible grâce à la transformation dans le Divin.
Tu t’interrogeais également sur la création des animaux dans le monde des esprits de la part d’esprits qui aiment les animaux, qui les désirent ou qui ont besoin d’eux pour compléter leur bonheur. Ils créent les animaux, leur corps, à partir de la matière de l’univers spirituel, tout comme ils peuvent créer des choses les plus diverses, dans la mesure, bien entendu, où ils ont obtenu un certain degré de développement et de progrès. Comme je l’ai expliqué, l’esprit de vie, cet esprit de Dieu, pénètre alors cette création et lui donne vie. C’est le même phénomène qu’avec la vie matérielle, comme tu peux l’observer sur terre. Ce phénomène n’explique pas le caractère et les autres caractéristiques de l’animal ainsi créé, cependant, aujourd’hui, nous ne traiterons pas ce sujet, ce sera pour un autre jour.
Le corps spirituel n’exige pas l’esprit de vie, car il est comme une « extension matérielle » de l’âme. Il est toujours en construction, si cette expression est admise, et pour cette raison il reflète l’état d’âme. L’esprit et les sens, qui ont leur siège dans le corps spirituel, sont également sujets à ce changement continu. Dans l’âme non-divine, ces fonctions continuent fortement, parce que l’âme continue d’utiliser et de faire confiance à ces fonctions du corps éthérique, tandis que dans le cas de l’âme Divine, l’ascendance de cette âme est si forte que l’esprit et les sens du corps éthérique se fanent, puisque l’âme ne les utilise plus ni n’a besoin d’eux. Le corps spirituel dans le monde Céleste, finalement « dégénère » et ne devient plus qu’un simple appendice de l’âme, il n’existe pratiquement plus et n’a plus d’autre fonction que celle du maintien de l’individualité. C’est une des raisons pour laquelle je t’ai dit que nous ne pouvons pas nous présenter comme nous sommes vraiment, parce que tu ne pourrais pas nous percevoir, nous devons plutôt nous créer la forme dans laquelle nous voulons que tu nous voies.
Eh bien, mon cher frère, le message n’était pas très fluide et lisse, mais je suis heureux du fruit de nos efforts. Il fut notre première tentative, et tu as bien reçu ce que je voulais communiquer. Pour toi, ce fut également une expérience agréable, et bien que tes doigts n’ont pas « automatiquement » survolé le clavier, nous avons évité le danger d’omettre des pièces.
Nous utiliserons cette méthode plus fréquemment, quand tu en exprimeras le désir et lorsque notre connexion le permettra.
Maintenant le moment est venu de se dire au revoir. Poursuis ton travail et continue avec tes prières. Dieu te regarde, et ton effort sera récompensé un millier de fois. Comme je te l’ai dit, il n’y a pas de limites à Ses bénédictions, et tu savoures seulement un petit échantillon de ce que tu reçois.
Nous nous rencontrerons de nouveau prochainement, n’oublie jamais, si tu as besoin de quoi que ce soit, de juste m’appeler. Et je serai avec toi immédiatement.
Ton frère.
Judas.
© Geoff Cutler 2013
Je crois qu’il y a un autre très important facteur, en fait un élément critique qui est aussi impliqué ici, mais comme ce sujet n’a jamais été abordé dans les messages reçus par James Padgett, Judas n’en a pas parlé. C’est un sujet qui est abordé dans le livre d’Urantia sous le titre « Ajusteur de pensée », ou, comme je le comprends, « L’Esprit Saint ».↩