Messages Contemporains 2001
L’Âme
Anonyme - reçu par H____ le 19 Août 2001, Cuenca, Équateur.
L’ouverture de l’âme n’est pas une attitude passive ; c’est quelque chose d’actif, où tu dois t’impliquer avec beaucoup de volonté et d’efforts. Tu aimes énormément les comparaisons, comme beaucoup de gens d’ailleurs, car elles sont un excellent moyen pour expliquer des choses qui seraient autrement très difficiles à exprimer avec des mots.
Eh bien, imagine l’âme comme une boule de verre, totalement transparente, « ouverte » à la transmission de la lumière. Sa surface transparente permet à la « lumière » de l’Amour Divin de pénétrer. Encore plus, elle permet une communication totale avec ce monde merveilleux de la divinité. Elle permet également d’illuminer l’intérieur lumineux, cette flamme stimulée par l’Amour Divin, de resplendir, d’être visible pour tout le monde, de manifester sa présence.
Il s’agit de l’état originel de l’âme, cette transparence totale, sa surface entière étant comme une interface avec le Divin. Lors de l’incarnation, l’âme reçoit le grand don de non seulement percevoir la divinité qui l’entoure, mais de l’intégrer, de se l’approprier, puis d’émettre la lumière qui se forme par l’intermédiaire de la réaction de « fermentation », provoquée par l’incorporation de la divinité.
Malheureusement, avec l’incarnation viennent aussi les incrustations qui couvrent la surface lisse, la rendant opaque, donc non transparente, et bloquent donc l’entrée de la lumière. Mais toujours, même dans le pire des cas, il y a une petite fissure à travers laquelle l’âme peut savoir que quelque chose de plus existe là-bas, quelque chose irradiant de chaleur, de lumière, de bonheur, quelque chose qui mérite d’être nostalgique, et elle va donc développer divers efforts pour tenter de l’obtenir.
L’incarnation et la formation du corps spirituel et de ses capacités de même que la formation du corps éthérique et ses capacités, implique aussi la formation du mental matériel qui, favorisé par le genre d’éducation que nous recevons, s’affirme enfin, écrasant et étouffant l’âme et ses désirs innés.
L’ouverture de l’âme est quelque chose d’actif – lorsqu’elle est ouverte, et qu’une petite partie de l’Amour Divin y est entré, il n’est pas suffisant de se reposer, satisfait de cet accomplissement. Non, il faut constamment maintenir ouverte cette interface divine, entrer dans une communication continue avec le Divin, communication qui se reflète nécessairement dans l’attitude de la personne au cours de sa vie quotidienne. Si nous laissons cette partie de l’Amour Divin qui est entrée en nous devenir inactive, c’est-à-dire, si nous ne contribuons en aucune façon à la « fermentation du lot de pâte », la surface de l’âme deviendra opaque, et la lumière Divine ne pourra plus pénétrer. Ainsi, la faible lumière à l’intérieur de nous ne pourra pas briller, elle deviendra invisible pour le monde, et ce sera comme si elle n’existait pas.
Nous appelons cette partie de la divinité, qui est destinée à l’âme humaine, l’Amour Divin. Nous disons aussi que ce n’est pas un sentiment abstrait, mais plutôt qu’elle est la Substance même de Dieu. Et c’est ainsi. Cette Substance a plusieurs caractéristiques, mais la plus importante est l’amour inconditionnel, l’Amour que le Père Céleste a pour nous. Cependant elle possède d’autres caractéristiques que nous ne pouvons pas expliquer, faute de vocabulaire humain approprié pour pouvoir décrire avec précision le monde de l’âme et, pire encore, pouvoir décrire la grande âme de Dieu.
L’Amour Divin fait référence à des attributs de santé, c’est à dire, de parfait équilibre, d’harmonie, de sagesse, de connaissance et bien plus encore. Il ne s’agit pas de sagesse humaine, mais de la vraie sagesse de Dieu. L’influx de l’Amour Divin, par conséquent, augmente ces attributs en nous.
L’ouverture de l’âme permet un échange permanent avec le Divin, une recharge permanente de cette énergie de guérison qui permet non seulement le rétablissement de la santé perdue, mais surtout la préservation de la santé, offrant un équilibre parfait, même dans le corps physique, de telle façon que des agents nocifs comme des bactéries ou des virus ne trouvent aucune possibilité de déchaîner des réactions pathologiques, que nous appelons communément maladies.
Tu sais que la présence de bactéries ou de virus ne signifie pas nécessairement que le corps tombe malade. Pourquoi, sachant cela, dis-tu le contraire ?
Cependant, oui, il est bon d’observer qu’une personne parfaite au niveau de l’amour naturel, n’ayant pas obtenu un minimum d’Amour Divin, sera toujours soumise aux lois naturelles avec toutes leurs conséquences. Mais imagine un monde parfait, parfait au niveau de l’amour naturel… Oui, tu peux voir que les efforts conjugués de l’humanité pour lutter contre la maladie atteindront des objectifs merveilleux. Tu comprends alors que la faim ou la pauvreté n’auront plus leur raison d’être, que la corruption liée à la recherche du profit aux dépens d’autrui n’existera plus et que cette perfection, en dehors du cadre Divin, laissera très peu d’espace pour la maladie. Cependant il est vrai que les personnes démunies de la protection de l’Amour Divin ne bénéficient pas du bouclier de protection lié aux énergies de guérison intrinsèques de l’amour accordé à ceux qui prient pour recevoir la grâce de notre Père Céleste.
L’ouverture de l’âme apporte d’autres avantages. Elle permet la communication d’âme à âme, la seule forme de communication que nous utilisons dans les mondes célestes, la seule communication valide dont l’âme humaine peut faire bon usage afin de rester en contact avec Dieu, et, enfin, c’est le mode que nous utilisons pour communiquer avec les mortels.
Ceci explique pourquoi les médiums qui ne s’efforcent pas d’élever leur âme au niveau de l’Amour Divin n’entreront jamais en contact avec nous, car nous parlons sur une « longueur d’onde différente. » Le médium sans développement d’âme s’accorde forcément avec les fréquences inférieures et il ou elle recevra uniquement des informations de la part d’esprits qui communiquent sur la même fréquence. Ce n’est pas une communication d’âme à âme, c’est une communication d’esprit à esprit et ici je me réfère à l’esprit matériel.
Dans le développement de l’âme, nous arrivons à un moment donné où l’âme prend définitivement le contrôle, et où le mental matériel, ayant son siège dans le corps spirituel, disparaît. Lorsque cela se produit, l’âme a acquis la capacité d’entrer dans la septième sphère. Aussi longtemps que le mental matériel existait, l’âme ne pouvait pas vivre dans ce domaine, parce qu’elle serait en recherche permanente de communication.
La septième sphère, alors, est le lieu de l’ouverture totale de l’âme, avec toutes ses conséquences – par exemple, il n’y a aucun besoin de langues parce que tous nos sentiments, nos pensées, sont transmis sous forme de paquets d’information, directement d’âme à l’âme, et tous nos mensonges d’âme deviennent alors visibles pour toutes les autres âmes. On pourrait appeler cela « société absolue de l’information », avec un accès gratuit à tout, où rien n’est caché à qui que ce soit. Cette abondance d’information, ces galaxies d’expériences positives et de sentiments, n’est qu’un des facteurs de notre bonheur.
Tu penses à tes propres pensées – diffuses, désordonnées, parfois même honteuses. Voilà comment fonctionne le mental matériel. Au niveau de l’âme, cela n’existe pas.
La foi est la mesure de l’ouverture de l’âme ; c’est la mesure de la connaissance qui nous est parvenue sans apprentissage, comme un cadeau. Nous avons tous une foi minimale : Dieu existe et Il nous attend. Tu sais déjà que, parfois, souvent même, ce minimum est isolé et coincé dans une pièce sombre de la conscience matérielle. Néanmoins, il existe toujours.
Sur la base de ce minimum de connaissances, nous pouvons commencer à chercher Dieu, une recherche accompagnée de désirs, qui, à son tour, apportera l’amour et la connaissance, nous permettant de nous ouvrir davantage à la divinité, et donc d’accroître notre vraie connaissance, c’est-à-dire, d’augmenter notre foi. Nous avons besoin de foi pour obtenir l’Amour du Père, et cet Amour qui à son tour augmente notre foi. C’est une progression sous la forme d’une courbe exponentielle et non linéaire, plus nous avançons et plus facilement nous pouvons passer à l’étape suivante. Le plus difficile est de commencer ; le plus difficile est de trouver cette entrée, là où la lumière s’écoule dans notre âme, et avec cette découverte, d’éveiller notre curiosité et nos désirs.
Comme je l’ai indiqué précédemment, le corps spirituel est le siège du mental matériel, tel que les hommes le connaissent. C’est également le siège de nos sens qui, alors que nous vivons sur la terre, sont handicapés ou restreints par le corps physique, qui filtre toutes les impressions et observations au travers d’une maille grossière. Seules les choses les plus grossières sont conservées dans ce maillage, tandis que ce qui est plus fin passe inaperçu.
Avec notre mort physique cet obstacle disparaît, et les sens du corps spirituel du corps s’ouvrent sur un éventail plus large de la perception et sur un apprentissage beaucoup plus rapide. Mais ces sens ne s’ouvriront jamais sur le monde fantastique de l’âme. C’est seulement par l’ouverture de l’âme que nous pouvons prendre part au monde divin, et c’est l’ouverture de l’âme qui démarre un progrès fantastique sans limites, où le dualisme du positif et négatif n’existe plus, où tout est positif, un monde sans ombres, le paradis.
Ce sera votre travail: Ouvrez vos âmes. Priez C’est une attitude dynamique; il faut d’abord donner, afin de pouvoir recevoir en abondance. Tout est prêt pour vous, mais vous devez fournir votre petite contribution, votre volonté, tendre avec vos mains pour la lumière, comme des enfants. Nous allons vous prendre par les mains et vous guider.
Votre monde est une ombre du monde des esprits. Le monde des esprits est seulement un faible reflet de la splendeur du Divin. Ouvrez-vous et aspirez à plus …
[Qui es-tu ? Tu n’es pas Jésus.]
Je ne suis pas Jésus, mais tu me connais. J’ai passé beaucoup de temps avec toi, et tu connais mon identité.
Que Dieu te bénisse.
© Geoff Cutler 2013