Messages Contemporains 2001

Justice et répression

Judas - reçu par H____ le 23 Octobre 2001, Cuenca, Équateur.

Bonjour, mon cher frère. Je vois que tu as réfléchi au problème de la justice humaine.

[H : C’est vrai. J’ai pensé que si Dieu, ou plutôt Ses Lois, s’occupent de la « justice », il n’est vraiment pas nécessaire que nous nous inquiétions à ce sujet. Oui, je sais, plusieurs fois tu nous as dit que la justice est une invention humaine, et je comprends que les lois de Dieu n’établissent pas de règlement de justice, mais qu’elles sont comme la main de Dieu, qui tendrement, mais fermement, nous guide vers l’harmonie, ou en d’autres termes, vers notre propre bonheur. La rigueur des Lois Divines, que nous ressentons quelquefois (et que nous sentirons plus clairement dans l’au-delà) est causée par notre résistance, parce que lorsque nous cédons, tout se déroule sans heurts. Si nous résistons, nous sentons la pression.

Mais la question est, si nous n’appliquons pas les règlements de la justice ici sur la terre, comment finira-t-on ? Il y a évidemment beaucoup de gens qui ont besoin de menaces et de vigilance pour les garder sous contrôle.]

Et ce système de justice fonctionne-t-il vraiment ? C’est toujours la même histoire, mon cher ami. Tu construis un scénario de « l’anarchie », ou tu l’imagines ainsi et tu le compares à ce qui existe maintenant, et donc tu arrives à la conclusion que le système actuel est meilleur.

Il est vrai que, lorsque tu analyses certains événements dans l’histoire, tu peux voir ces moments d’anarchie pendant les étapes initiales de révolutions, par exemple dans la Révolution Française, ou dans la Révolution Bolchevique en Russie. Par la suite, une autre hiérarchie a gagné la bataille, imposant ses propres lois et sa justice, toutes aussi défectueuses que les précédentes qu’ils ont détruites, sauf que, maintenant, un autre groupe de personnes en bénéficie.

Je te demande, si les lois humaines et surtout leur application avec toute la rigueur possible sont nécessaires pour le bien-être des peuples, comment se fait-il qu’il y ait tellement de crimes ?

Encore une fois, tu dois analyser les causes. Le crime a des causes et les lois humaines essaient de camoufler les symptômes. Tu crois qu’il y aura toujours des gens qui essaieront de faire les choses à leur façon, qui tenteront d’abuser des autres. Et tu penses que pour ces personnes il faut des lois. Tu es dans l’erreur.

Eh bien, je ne suis pas d’accord. Le criminel est un produit d’une société malade. Il peut aussi être le produit de sa propre maladie, mais alors, dans ce cas, et selon vos lois modernes, il n’est pas un criminel, mais une personne malade, n’est-ce pas ?

Une grande partie du mécontentement et de la criminalité dans ce monde sont simplement le fruit des lois injustes et inéquitables, lois rédigées pour le bénéfice de quelques-uns et au détriment des autres.

Maintenant, le moment est venu de parler sur l’amour et sur l’effet de l’amour, lorsque les gens le montrent vraiment et le vivent. Mais aujourd’hui, notre rapport n’est pas très bon. Nous n’oublierons pas ce sujet, car il est très important, mais nous y reviendrons plus tard.

Oui, je sais, cette fois tu as mis de côté un bon moment pour moi, mais les circonstances ne sont pas bonnes. Ne t’inquiète pas. Je reviendrai plus tard. Nous verrons alors si nous pourrons délivrer un message.

Bonjour, mon garçon, c’est moi Judas, ton frère et guide le long de ton chemin vers l’amour de Dieu. Je crains qu’aujourd’hui nous ne soyons pas chanceux. Tu n’es pas en meilleure forme. Mais ne t’inquiète pas à ce sujet. Demain sera un autre jour. Et nous choisirons un autre sujet pour demain, quelque chose de plus facile. Tu as raison. Je tiens à continuer avec la vie de Jésus, nous avons déjà presque perdu le fil. Je veux que tu te prépares un petit peu. Étudie donc la révolte des contribuables en Galilée contre les Romains. Nous parlerons de cela et d’autres choses.

Envoie mes salutations à M____ . N’est-ce pas merveilleux qu’en dépit de la brièveté de sa présence à nos côtés, sa compréhension est déjà supérieure à la tienne ? Elle a écrit ceci:

« Oui Monsieur, ce sont les choses que l’on découvre quand vient la sagesse. »

[H : J’avais écrit : « Et quand nous perdons la certitude des choses, qui ont semblé si absolues pendant si longtemps, nous perdons la balance. Je pense que c’est ce qui m’arrive. »]

« Il s’agit de la sagesse des anciens, que nous aspirons à atteindre au plus tôt, et à ne pas le remettre à plus tard, mais ce n’est pas grave si elle vient seulement à nous dans nos vieux jours, nous pouvons alors écrire des poèmes, et, par eux, nous pourrons transmettre la vérité… la vérité que nous découvrons durant notre expérience de vie sur la planète terre. Et ces poèmes, alors, enseigneront ceux qui savent lire. C’est donc de cette façon que, peu à peu, ce monde changera.

Vous ne devez pas changer le monde d’autrui; vous devez changer votre monde. Rien de plus. Et lorsque vous changez votre monde, d’autres voudront vous suivre, et s’ils ne le font pas, Eh bien, ce sera pire pour eux. »

Réfléchis-y. C’est ce que nous voulons toujours te dire, c’est d’être un exemple, d’être la lumière de ce monde, c’est de ne pas avoir peur.

Tu te souviens des nouvelles concernant ce banquier corrompu, qui « a consommé » 800 millions de dollars et, à ce qu’il paraît, il ne sera pas inquiété. Tu ne changeras pas cela, il suffit de changer ton propre environnement. Si tu peux le faire, nous aurons beaucoup accompli. Quant au banquier, il a acquis quelques années d’opulence supposée en échange de ce qui l’attend, et qui le remplirait d’horreur s’il le savait. Personne ne s’en tire. Et il ne souffrira pas pour ces 800 millions de dollars, il souffrira pour son attitude, l’expression de son état d’âme. Et il a commis le crime malgré les lois, il a même profité de ces lois et de ceux qui, soi-disant, appliquaient ces lois, pour son propre bénéfice. Non, Monsieur, comme dirait M____ , ne cherchez pas des solutions dans les lois.

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien.

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien.

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit.

La charité est patiente, elle est pleine de bonté. la charité n’est point envieuse; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité;

elle excuse tout elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout.

La charité ne périt jamais. Les prophéties prendront fin, les langues cesseront, la connaissance disparaîtra.

Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie, mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est partiel disparaîtra.

Lorsque j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant; lorsque je suis devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.

Aujourd’hui nous voyons au moyen d’un miroir, d’une manière obscure, mais alors nous verrons face à face. Aujourd’hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu.

Maintenant donc ces trois choses demeurent: la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité.1 Corinthiens 13:1-14

Ne penses-tu pas que Paul avait la solution ? Il est donc temps pour toi de la savoir, de la connaître et de l’appliquer.

Laisse les choses suivre leur chemin. Soucie-toi de ce qui est à ta portée, et tu verras que tout se passera bien. Prie plus, car tu négliges cela. Notre mauvaise relation en est aussi le reflet. Demain sera un autre jour, demain, nous parlerons.

Que Dieu te bénisse, je prie que tu puisses trouver la paix.

Ton frère en Christ.

Judas.

© Geoff Cutler 2013

Lien vers les messages des années 2001

Lien vers la liste des messages contemporains classées par année