Messages Contemporains 2001
Réalisez vos désirs – la loi du désir
Judas - reçu par H____ le 16 Octobre 2001, Cuenca, Équateur.
Bonjour ! Ce n’est certainement pas une surprise. Je t’ai accompagné à Guayaquil, bien sûr. Comme je te l’ai dit, je suis toujours très près de toi, et la distance n’est absolument pas un problème.
Très bien. Comme je vois, tu penses à ta dermatite. Il y a quelques jours, tu as remarqué qu’elle avait disparu, ou, pour le moins tu ne pouvais plus en percevoir les effets.
[H : aussi longtemps que je me souvienne, j’ai souffert d’une dermatite, appelée dermatite seborrhoeica, sur le visage, ou plutôt au niveau du début des cheveux, sur la partie supérieure du front, sur les tempes, derrière les oreilles et sur le sillon de peau qui relie le nez à la bouche dans un angle. Les symptômes de cette maladie disparaissent dans les climats chauds et humides, comme à Guayaquil, mais ils apparaissent dans un climat froid et sec, comme, durant les mois de juillet, août et septembre à Cuenca.]
Oui, mon ami, c’est vraiment une guérison. Je sais que tu ne me l’a jamais demandée, mais tu l’as désirée, parce que les symptômes sont vraiment dérangeants. Et regarde, la guérison s’est déjà produite. Ici tu peux voir, une fois de plus, le principe que ce que tu veux vraiment, se réalise. Ce sont les désirs qui sortent du plus profond de l’intérieur de ton âme, nous les reconnaissons, et nous essayons d’aider.
Oui, tu as raison, tous les esprits Célestes ont de puissants pouvoirs de guérison. C’est une guérison par l’Amour Divin, que Jésus a déjà expliquée plusieurs fois. Pour ce genre de cure, les patients doivent élever leur spiritualité au-dessus du niveau du plan de la terre. Tu l’as fait, et ton désir a été satisfait.
C’est le même principe que dans la prière sincère au Père pour l’Amour Divin. Seul le but est différent.
M____ t’a parlé une fois de la Loi du Désir et oui, elle a raison. Cette loi existe, mais nous ne l’avons jamais formulée sous ce nom. Nous avons analysé certains aspects de cette loi universelle, par exemple dans le contexte de la prière, mais le principe est véritablement universel.
Le problème est que les mortels et aussi les esprits pas très développés ignorent fréquemment leurs désirs. Ces désirs sont nés du plus profond du cœur, et les mortels ou les esprits ne s’en rendent pas forcément compte. Ces désirs ne sont pas toujours positifs, souvent ils sont destructeurs, même autodestructeurs.
C’est pourquoi il est si important d’élever sa spiritualité, car c’est seulement de cette manière que ces désirs deviendront, consciemment ou inconsciemment, des forces productives et positives. Je vais te donner un exemple très simple. Dans de nombreux cas, par exemple lorsque les gens se plaignent des échecs qui ont marqué leur vie, ils veulent en fait, par ces échecs et pour différentes raisons, se punir inconsciemment. Finalement, c’est l’exécution d’un désir et c’est une surprise et c’est considéré comme une injustice ou une malchance, mais en réalité, c’est exactement ce que l’individu voulait vraiment.
Les conseils que nous vous fournissons obéissent aussi à cette loi. Nous pouvons seulement guider les personnes qui le veulent vraiment. Il s’agit donc d’une disposition de l’âme.
C’est très important de garder à l’esprit le principe universel que les gens reçoivent ce qu’ils demandent, et afin de recevoir, il est nécessaire de demander. Il est nécessaire de demander l’Amour de Dieu, il est nécessaire de demander sa miséricorde, etc. Car Dieu ne donne pas simplement, plutôt il répond toujours à nos désirs, aux pétitions conscientes et inconscientes.
Les désirs peuvent également activer l’esprit créatif de l’homme. Oui, vous avez bien compris. Les hommes créent pour eux-mêmes ce qu’ils désirent.
Le désir masculin des hommes de connaître la vérité nous permet de les guider, comme je t’ai guidé durant toutes ces années, et, finalement, tu as trouvé les messages de James Padgett. Mais ce n’est pas suffisant. Il suffit de penser à ce qui s’est passé il y a relativement peu de temps.
Eh bien, dans le supermarché, tu as vu un volume du roman appelé *« le cheval de Troie »/ par J. J. Benitez. Et tu as été attiré vers lui comme par magie. Tu as acheté tous les volumes, et tu as été surpris. Bien que ce soit un roman, ils avaient quelque chose en commun avec les messages de James Padgett. Pratiquement en même temps, alors que tu étais toujours en cours de lecture de ces livres, une autre personne t’a contacté, D____ , et il t’a dit qu’il était intéressé par ces livres. Une correspondance intense s’est développée. D__ t’a informé que les livres étaient basés sur le livre d’Urantia, tu alors cherché ce livre et maintenant tu en as lu également une partie.
Je voulais te faire lire ce livre, et tu devais le faire. J’avoue que c’est assez volumineux, mais, comme je te l’ai déjà dit, cela vaut la peine de le lire. Il n’est pas en accord, à cent pour cent, avec les messages de James Padgett, mais, et comme je l’ai déjà expliqué, ce n’est pas très important. Il y a beaucoup d’aspects de la vérité, et la vérité a été communiquée de diverses manières. Dans chaque message tu peux observer l’influence des médiums, de leur vocabulaire, de leur façon de penser, de s’exprimer. L’esprit, consciemment, tire parti des atouts respectifs du médium, et le médium, inconsciemment, contribue un peu à la formation du message, présentant ses propres pensées, parfois vraies et parfois fausses, mais le noyau, le cœur même du message, est authentique.
Et je vais te dire que la scène du livre de Benitez, qui t’a tellement fasciné, est en fait une scène authentique, elle s’est presque passée comme elle est décrite et comme elle figure aussi dans le livre d’Urantia.
Les disciples montèrent dans la pièce où nous devions prendre le dîner. Peu après une dispute a éclaté entre eux, au sujet de qui devrait occuper les places d’honneur, c’est-à-dire, siéger à côté de Jésus.
Les Juifs avaient l’habitude de laver leurs pieds avant de dîner, ce qui était généralement fait par les serviteurs ou les esclaves de la maison. Mais dans ce cas, c’était une réunion privée, et les serviteurs de la maison n’y avaient pas accès.
Ce n’est pas vrai que j’ai occupé le siège réservé à Jésus. Je n’ai même pas participé à cette querelle honteuse, elle concernait plutôt ceux qui deviendraient plus tard les grands piliers de l’église. Jean, Pierre, même Jacques le frère de Jésus, qui ne figure pas parmi les apôtres, se disputaient, s’insultaient l’un l’autre et se comportaient comme des enfants. Il est faux de dire que Jésus savait que je le trahirais. Ce sont des pensées insérées par le médium, pensées et idées résiduelles d’un enseignement religieux basé sur l’histoire de la Bible.
Jésus est venu, il nous a regardé et a pris place. Tout était prêt pour que le souper commence, sauf que nous ne nous étions pas encore lavés les pieds. Personne ne s’est installé, Jésus se leva, prit le pichet à eau et procéda au lavage de nos pieds. Nous avons tous protesté, mais il nous a donné un sermon que personne n’a oublié. Certains comprirent et d’autres non, ce fut mon cas. Le grand maître s’est humilié lui-même, faisant le travail d’un esclave, un travail d’amour.
Pour moi, ce fut une expérience qui m’a certainement fait perdre patience. Jésus était vraiment un cas perdu, j’ai pensé. Tant de pouvoir, tant de possibilités et maintenant il s’humiliait devant nous. Je devais vraiment l’obliger à démontrer sa puissance. Je suis parti, et tu sais déjà vers où je me suis dirigé.
Ce que Jésus a fait à ce moment-là, a également un lien avec ce qui est appelé, dans les messages, « personnalité » et « individualité ». Mais de cela nous en parlerons en temps voulu.
Il est déjà tard. Tu dois dormir maintenant. Demain, nous nous réunirons à nouveau, si Dieu et ton état de santé le permettent.
Que Dieu te bénisse.
Judas.
© Geoff Cutler 2013