Messages Contemporains 1995-1999

Sentiments d’indignité

Marie - reçu par Amada Reza le 23 Novembre 1999, Aptos, Californie, USA.

Cher Dieu, je prie pour que Ton Amour afflue dans mon âme afin qu’il m’élève dans mon esprit pour saluer Tes anges tutélaires. Je ne veux faire que Ta volonté dans cette affaire pour aider Tes enfants à comprendre la vérité spirituelle. Je prie pour avoir foi en la Puissance de Ton Amour pour me guérir de mes maladies et de mes limitations et je veux que mon propre esprit soit mis de côté en ce moment, afin que Tes anges puissent utiliser mon cerveau et ma main pour transmettre leurs pensées d’amour. Je T’aime, mon très cher Créateur. Amen.

Je suis ici, Marie, la mère de Jésus et je suis une vraie disciple de mon fils, qui est le Maître des Cieux Célestes. Je suis une habitante de ces sphères au-dessus des cieux naturels où les âmes, possédant la Nature même de l’Âme de Dieu, demeurent dans une grande paix et un grand bonheur, accomplissant la Volonté aimante de notre Dieu.

Je veux vous dire que je suis très heureuse de constater que tu as trouvé un soulagement à tes sentiments d’indignité, que tes prières pour accepter cet Amour dans ton cœur, et l’ouvrir à la possibilité de plus grandes choses, sont le témoignage de ta recherche sincère.

La sincérité est une qualité sous-estimée dans nos vies et je tiens à souligner que c’est ce qui amène l’âme humaine à prendre conscience de ce qu’elle est. Lorsque nous aspirons à apprendre quelque chose qui nous dépasse et que nous implorons l’aide du Père Céleste, l’aspiration de nos âmes jaillit d’une profondeur qui est au cœur de notre objectif et de notre vie. Lorsque nous pouvons ajouter à cette aspiration un tel désir et une telle sincérité dans la poursuite de notre pensée pour atteindre le but, sur une longue période de temps, cela ne fait que renforcer la réalité de cette prière, cet appel unique qui va apporter l’Amour de Dieu.

Ainsi, je te demande, ma chère, de ne pas douter de ta propre recherche sérieuse qui apporte ce soulagement de l’auto-dénigrement. Ta soi-disant « arrogance » est un terme inapproprié, car tu as déposé ton orgueil aux pieds de Dieu et demandé à Sa Main de t’amener à un plus grand amour et service. Il ne s’agit pas d’un manque d’humilité, mais de la véritable humilité de l’âme qui reconnaît sa dépendance à l’égard de Dieu et qui a foi en Lui pour l’aider à guider ses pensées et ses actions.

Ne serait-il pas contre-productif qu’après avoir reçu Sa Grâce, tu la rejettes, croyant que c’est ta propre nature égoïste qui se manifeste ? Ce serait vraiment la honte : ne pas accueillir les dons d’Amour qui s’ouvrent devant tes yeux incrédules, les trésors de qualités spirituelles qui s’installent et se multiplient dans ton âme en manque. « Remplis-moi, dit-elle, à ras bord, de cette paix Céleste » . Comment peux-tu donc t’en détourner et nier sa présence dans ta vie ? Non, tu dois avoir la foi qu’Il a ouvert tes yeux et que c’est comme Je l’ai promis. Je t’aime comme j’aime mes chers frères et sœurs et je ne vous dirais pas ce qui n’est pas vrai.

Maintenant, tu me demandes des nouvelles de ton amie qui refuse de s’ouvrir à sa douleur et de partager le fardeau de son cœur. Je veux que tu voies à quel point il est important qu’elle se sente en sécurité et qu’elle ait confiance, alors qu’elle peut libérer cette lourdeur et, ce faisant, se sentir plus légère, qu’elle ne reculera pas dans son angoisse en pensant que c’est mal de ressentir la légèreté de son être.

Tu vois ? Nous devons accepter le don avec le cœur et l’esprit ouverts à la plénitude de la récompense de l’amour, car Dieu t’aime et te rapprochera de plus en plus de Sa Miséricorde et de Sa Bonté et, à ton tour, tu partageras cette joie et tu seras un exemple pour ta sœur, qui ne veut pas charger une autre personne du grand poids qu’elle porte. Mais tu sais qu’elle s’en remettra à Dieu, que cela deviendra de moins en moins difficile pour elle à mesure qu’elle commencera à réaliser qu’il y a de la bonté dans le monde, qui peut résister à la pression du mal.

Confie tes soucis à Dieu et ne demande pas qu’on te les rende. Il sait mieux que quiconque ce qu’il faut faire et tu dois avoir confiance en ta propre bonté, car tu n’es que Son enfant obéissant. Je t’aime et je serai avec toi chaque fois que tu m’appelleras. Je suis ta sœur dans le Christ,

Marie, la mère de Jésus.

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