Messages Contemporains 1984-1994

La loi de la Prière

Jésus - reçu par Révérend Dave Lampron le 8 Juillet 1986.

Je suis maintenant ici, mon cher frère en Christ, et je viens à vous aujourd’hui avec mon grand amour étendu à tous mes collaborateurs dans la chair qui s’efforcent de transmettre les vérités du Père à l’humanité.

Nous ne savons pas tout ce qu’il faut savoir. Mais nous sommes conscients de certaines lois qui, si elles sont activées ou mises en place, doivent aboutir à des résultats connus et bénéfiques. L’une de ces lois est la loi de prière, pourrait-on dire, qui n’a, par conséquent, que des résultats bénéfiques lorsqu’elle est dirigée en toute sincérité et avec beaucoup d’amour et un grand désir.. Le Père écoute toutes les prières sincères, et Lui-même est lié par sa propre Loi à cet égard. Il ne fera pas la sourde oreille à toute prière sincèrement offerte, vous devez donc réaliser qu’une une prière aussi sincère recevra certainement une réponse positive. Nous ne pouvons pas dire quel sera la réponse particulière, mais, par nécessité, cette réponse sera bénéfique.

Les soucis et les ennuis de la vie sur terre peuvent être grandement réduits si les gens se rendent compte qu’ils sont d’abord, et avant tout, des êtres spirituels qui ont de grandes ressources à leur disposition comme enfants du Père. Ils n’ont pas besoin de dépendre d’eux-mêmes, mais ils doivent toujours se rendre compte que le Père est toujours prêt à recevoir leurs prières à bras ouverts, et qu’Il est encore plus prêt à répondre à ces prières avec bienveillance lorsque la prière est exercée avec un grand et véritable désir. Comme je vous l’ai déjà dit, le Père a une loi qu’Il respecte Lui-même – la Loi de la Prière. Mais il n’exercera pas sa part dans cette loi sans l’activation des prières de ses propres enfants. Mais une fois qu’il reçoit une prière sincère et désintéressée, il est seulement plus disposé à répondre à cette prière dans le meilleur intérêt du suppliant.

Maintenant, je sais que la plupart des gens croient que la prière est une sorte d’effort aléatoire, c’est-à-dire que certaines de leurs prières peuvent être exaucées et d’autres non. Et c’est vrai jusqu’à un certain point. Mais au-delà de cela, il y a une réalité de la prière qui ferait de chaque prière, offerte dans l’amour et la sincérité, une prière qui ne pourrait ne pas être exaucée, si je puis m’exprimer ainsi. Les personnes reconnaissent et acceptent qu’elles ont leur option ou leur rôle à jouer dans l’offrande d’une prière, mais elles comprennent généralement peu l’obligation acceptée par le Père de répondre à ces prières de ce que j’ai appelé, auparavant, une manière bienveillante. Certains reçoivent une réponse par l’intermédiaire de ses instruments, comme vous le savez – les anges célestes et d’autres bons ou hauts esprits – et d’autres sont exaucées directement par le Père lui-même, car il ne s’agit pas de prières d’ordre matériel, mais de prières d’ordre spirituel. Les prières matérielles ne sont pas exaucées directement par le Père, mais Il sait que les hommes ont besoin de ces choses. Mais lorsqu’il s’agit du développement intérieur et spirituel de l’homme, il s’en occupe directement par sa réponse aux aspirations de l’âme.

C’est une loi où l’homme et le Père ont chacun un rôle à jouer. L’homme offre la prière et le Père y répond s’il la juge digne d’être exaucée. Toutes les prières offertes ne sont pas sincères ou chaleureuses ; et, bien entendu, le Père ne désire pas alors s’en occuper. Son oreille attentive n’est ouverte qu’aux prières qui expriment un besoin réel ou un but bienveillant. Et quand je dis cela, je veux parler des prières qui sont offertes avec une grande sincérité et avec la foi qu’elles seront exaucées.

L’homme a une grande part de responsabilité cet égard, en ce sens que ses prières ne peuvent pas être des répétitions oiseuses de paroles, comme si, par une formule prescrite de présentation, Dieu était nécessairement obligé de répondre. Il n’y a pas de formules verbales qui font appel à l’Amour et à la Générosité du Père en elles-mêmes. Si ces paroles ne sont pas portées par les véritables désirs et énergies de l’âme, elles ne recevront jamais une réponse du Père. Dieu sait ce dont Ses enfants ont besoin à tout moment, et Il n’a pas besoin de mots pour Le convaincre de ces besoins. Ce qu’Il exige, c’est que ces besoins soient mis sous une forme si implorante que le cœur et l’âme du suppliant sont impliqués. Et c’est ce que je veux dire quand je dis que l’homme a un rôle à jouer. Les énergies implorantes de son âme doivent être exercées et mises en jeu, sinon sa prière manque de connexion avec le Père qui ne pourra alors apporter une réponse bienveillante.

La part de Dieu en cela est de répondre à chaque prière qui lui est offerte avec un degré minimum d’engagement affectif et spirituel de la part du suppliant. Toute prière qui n’est qu’une simple récitation verbale et qui ne sera donc pas l’expression d’un engagement affectif et sincère, ne recevra pas de réponse. Car la relation de Dieu avec ses enfants n’est pas basée sur les mots, mais sur la communication de l’âme. Mais une fois que les énergies de l’âme d’un homme entrent en jeu, l’écoute du Père est automatiquement, et infailliblement, activée.

C’est comme si l’on composait le bon numéro sur le téléphone privé du Père. Une prière purement verbale, dépourvue de toute âme, peut être assimilée à la composition d’un faux numéro par le suppliant. Mais, d’autre part, une vraie prière qui émane de l’âme, peu importe avec quels mots elle est formulée ou transmise, est une prière qui ne manque jamais de faire résonner le gong, et que le Père attend avec joie d’écouter et d’y répondre.

Donc, comme je l’ai dit, il s’agit ici d’un engagement mutuel qui doit respecter certaines conditions. Ce que l’homme a rarement su jusqu’ici, c’est que si ces conditions sont remplies, la part de Dieu est absolument assurée. Il n’y a là aucun élément arbitraire. Lorsqu’un homme prie, c’est sa sincérité et l’élan exercé de son âme qui déterminent si le Père répondra ou non. Étant donné le bon exercice de ces énergies de l’âme, la Réponse du Père est absolument assurée. Et c’est pourquoi on appelle cela une loi, parce qu’elle est exacte dans son fonctionnement.

Si tous les hommes reconnaissaient que le Père est toujours prêt à recevoir les prières languissantes de ses enfants, ils ne tenteraient pas toujours de compter autant sur eux-mêmes pour la bonne fortune et les bénédictions qu’ils cherchent. Le Père sait ce qu’il y a de mieux pour ses enfants et n’est que trop heureux de le faire. Mais il ne peut pas donner ainsi ses bénédictions si on ne lui demande pas de le faire ; ou si, dans la demande, l’homme ne met rien, de son propre cœur et de son âme, dans la prière.

Comme vous le savez, le Père ne donnera jamais Son Amour Divin à quiconque ne le demande pas de tout son cœur et de toute son âme. Eh bien, il peut en être dit autant de Sa réponse aux prières en général. Dieu est âme et l’homme est âme. Et si l’homme veut vraiment communiquer avec le Père, il ne peut le faire que d’âme à âme. Et même s’il ne demande pas l’Amour du Père dans sa prière, il doit néanmoins demander la bénédiction qu’il cherche par les énergies actives de l’âme. Ses pensées seules ne suffiront pas. Car si le Père connaît nos pensées, ce n’est pas seulement à nos pensées qu’Il répondra. Ce n’est que si ces pensées reçoivent l’énergie et les ailes de l’âme qu’elles atteindront l’oreille attentive du Père et seront reçues avec Son Plaisir.

Et, ainsi, j’exhorte tous les hommes à rechercher non seulement l’Amour Divin du Père, mais aussi toutes les nombreuses bénédictions qu’Il a à donner, y compris matérielles. La prière est ce dispositif et cette voie d’où, et à travers lesquels, toutes les bénédictions jaillissent de la source jaillissante de l’Amour et de la Miséricorde du Père. Et l’homme peut être assuré qu’une fois qu’il aura mis son âme en jeu d’une manière ardente et sincère, la Réponse du Père viendra certainement. Il est tenu par sa propre loi de répondre ainsi lorsque les âmes de ses enfants activent la bienveillance de sa propre âme.

Ainsi, que tous les hommes sachent que le Père est toujours prêt à écouter et à répondre, à tout moment, aux prières sincères de ses enfants. Il veut toujours qu’ils cherchent Son aide et Ses conseils lorsqu’ils éprouvent eux-mêmes des difficultés. Et que tous les hommes sachent aussi que les réponses bienveillantes à leurs prières sont absolument assurées s’ils veulent bien Lui apporter leurs prières sur les ailes de leur propre âme. Dieu fera toujours Sa part, mais l’homme doit aussi faire la sienne.

C’est tout ce que je souhaite dire à ce sujet pour l’instant. Que Dieu vous bénisse tous, mes chers collègues. Je suis très heureux que nos progressions mutuellement dans nos relations et selon nos efforts combinés. En attendant la prochaine fois, je vous remercie donc pour cette occasion que vous m’avez donnée de partager davantage les Vérités du Père avec vous.

Je suis votre frère et ton ami, Jésus.

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