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la Vraie Mission de Jésus

(Extrait de LA VRAIE MISSION DE JÉSUS)

La véritable mission que Jésus a proclamée sur Terre enseignait la transformation de l’âme de l’homme de l’image de DIEU – l’œuvre de la création originelle – à l’essence même de DIEU par l’octroi de l’Amour du Père à quiconque recherche cet Amour avec un désir sincère. Elle révélait que Jésus lui-même avait d’abord manifesté l’Amour du Père dans son âme, la rendant ainsi un avec le Père dans la nature et lui, donnant cette conscience claire de sa parenté avec le Père et de son immortalité d’âme. Elle montrait que dans ce développement de l’âme, Jésus était en effet le vrai Fils de son Père, non pas de la manière métaphysique et mystérieuse d’une hypothétique naissance virginale, mais par l’Esprit Saint, cet agent du Père qui transmet Son Amour dans les âmes de Ses créatures qui le recherchent dans une prière sincère. Il met en lumière que Jésus est né de Marie et de Joseph, de parents humains comme les autres êtres humains, mais qu’il n’en était pas moins le Messie promis aux Hébreux et à l’humanité dans l’Ancien Testament. Car partout où il enseignait la « bonne nouvelle » que l’Amour de Dieu était disponible, et que c’était cet Amour qui accordait l’immortalité à l’âme remplie de cet Amour, Jésus apportait avec lui la nature de DIEU – le Royaume de DIEU. En même temps, Jésus nous dit qu’il n’était pas DIEU, que sa mère Marie n’était pas la mère de DIEU, ni une vierge après son mariage avec Joseph, mais qu’elle était en vérité la mère de huit enfants, dont il était l’aîné, et qu’il avait quatre frères et trois sœurs dans la chair, et non des cousins, comme le racontent certaines versions de la Bible.

De plus, il raconte qu’il n’est pas venu pour mourir sur une croix, et que son sang versé n’a pas apporté, et n’apporte pas, la rémission des péchés. Il détruit aussi les déclarations consacrées par le temps, que l’on trouve aujourd’hui dans le Nouveau Testament, selon lesquelles il aurait institué un sacrement du pain et du vin la veille de son arrestation lors de la dernière Cène. Cette pieuse déclaration, déclare-t-il, n’a jamais été la sienne, et aucun de ses apôtres ou disciples ne l’a jamais enseignée, mais elle a été insérée environ un siècle plus tard afin qu’une telle doctrine puisse s’accorder avec les idées alors répandues parmi les Grecs convertis au Christianisme.

La communion avec le Père Céleste ne peut jamais avoir lieu à travers la notion erronée selon laquelle il a dû être empalé sur une croix par des soldats romains, sur ordre de Pilate, le procurateur de Judée, et en accord avec les grands prêtres incompréhensifs, afin qu’il puisse apparaître comme un sacrifice pour le péché. Il n’y a pas de sacrifice pour le péché, affirme Jésus, et son sang séché ne peut pas faire ce que seul l’homme lui-même doit faire, en se tournant vers le Père Céleste par la repentance et la prière, pour effectuer ce changement dans son cœur par lequel son âme abandonnera le mal et le péché, et embrassera ce qui est juste.

L’aide du Père pour éliminer le péché de l’âme humaine est son Amour Divin qui, en entrant dans l’âme par la prière, enlève le péché et l’erreur de cette âme et assure non seulement sa purification mais aussi sa transformation en une âme divine, unie à la grande âme du Père par nature. Cette communion réelle, que Jésus lui-même avait réalisée, est, déclare-t-il, la seule communion entre Dieu et ses enfants, qu’il a prévue pour leur salut et leur vie éternelle avec lui. L’expiation par procuration, déclare Jésus, est un mythe, et son apparition dans le Nouveau Testament est l’une des nombreuses fausses déclarations qui y ont été insérées pour l’harmoniser avec des concepts ultérieurs concernant sa relation avec le Père, que ces derniers copistes grecs et romains ne comprenaient pas. C’est une chose terrible de croire que Dieu, pour réaliser le sacrifice de son Fils, a approuvé l’arrestation illégale de Jésus lors de la fête de Pâques, les fléaux sanglants, la trahison de Judas, le procès manifestement injuste par les grands prêtres et les Sanhédrinites, ainsi que la crainte de Pilate d’une révolte Judaïque contre la domination romaine, pour englober la mort inhumaine de Jésus, Son Messie, sur une croix. Comme si Dieu avait besoin de provoquer par la méchanceté et le péché, la méchanceté et le péché qu’il cherche à effacer chez Ses enfants.

D.G.S. Washington, D. C. Août 1956

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