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Le problème du péché

La Nouvelle Vérité - 6 Juillet 2017

Lorsque les premiers parents (Adam et Eve selon les écrits bibliques), ou ce qu’ils représentent, ont possédé leurs âmes données par Dieu, ces âmes furent à l’image de Dieu, mais elles n’avaient rien de l’essence de Dieu en elles. Ils ont eu l’occasion, toutefois, d’obtenir la nature de Dieu par la prière pour Son Amour, qui, en entrant dans l’âme humaine par l’entremise de l’Esprit Saint, transforme cette âme de l’image de Dieu en l’essence de Dieu. Mais les premiers parents, au lieu de se tourner vers Dieu et Son Amour, ont cherché la maîtrise de leur seul environnement matériel et, au lieu de développer leurs âmes de façon à prendre part à la nature de Dieu par l’Amour Divin, ont choisi le développement de leurs facultés intellectuelles. Car c’est par le biais de ses accomplissements intellectuels que l’homme acquiert les possessions matérielles et la richesse auxquelles il accorde une grande importance et qui le caractérisent comme un succès selon les standards mondains.

Et c’est ainsi qu’est venue l’histoire de la pomme et de l’Arbre de la Connaissance. Et c’est à cause de cette connaissance matérielle qu’il a péché, car l’homme s’est détourné de Dieu pour être indépendant de Dieu et la fierté en fut la conséquence. Il est devenu boursouflé, cruel, sans cœur et sans pitié, alors qu’il avait été créé avec une âme pleine d’amour humain et de miséricorde et de tendresse et de sympathie pour ses semblables. Ainsi l’homme, dans sa cruauté, a perdu l’usage de ses qualités d’âme et la possibilité de partager la nature du Père par le biais de l’influx de l’Amour Divin dans son âme et ce fut la mort que l’homme a souffert quand il a péché. Car, dit Jésus, le corps matériel n’était pas en cause; ce fut au contraire, la peine d’avoir perdu l’occasion de parvenir à la communion dans l’âme avec le Père.

Les hommes ont perdu la potentialité pour le salut en devenant des âmes immortelles.Le salaire du péché, comme l’explique Jésus, est la mort spirituelle : la perte pour l’âme d’avoir la chance de partager la nature de Dieu et de vivre. La mort dans la chair, Jésus nous assure, est simplement un incident survenu au cours du progrès de l’âme humaine de la préexistence jusqu’au point où elle retourne au monde des esprits avec son individualité présumée au moment de l’incarnation et qui se manifeste dans son corps-esprit. Le problème du péché, alors, est la profanation de l’âme au cours de sa période d’incarnation. Le péché est la violation des lois de Dieu, dit Jésus, telle qu’elles furent données à l’humanité par ceux de Ses messagers qui transmettent Sa volonté aux mortels, en accord avec leurs suggestions, soit parce qu’ils sont plus purs de cœur et sont plus proches du Père ou à cause de leurs pouvoirs psychiques ou médiumniques.

Un message intéressant, signé Élie, nous dit qu’il pouvait recevoir des messages du monde invisible à cause des prières et de l’instinct religieux. Ici, peut-être, réside l’histoire des grands fondateurs et réformateurs religieux de tous les pays et de tous les âges jusqu’à la venue du Messie. Ils ont tous cherché à conduire l’homme vers la vie morale, et les huit étapes de Bouddha, le Code de Hammurabi et le Décalogue de Moïse peuvent, peut-être, être considérés comme le succès que les messagers du Père ont réussi à planter dans l’esprit de l’homme, une prise de conscience de l’existence des lois de Dieu, qui devaient être respectées par tous Ses enfants pour la pureté de leurs âmes. Certains des plus beaux messages dans cette collection sont ceux des Prophètes de l’Ancien Testament, comme Élie, Samuel, Moïse et Daniel, qui nous parlent de leurs efforts pour détourner leurs compatriotes du péché et de l’erreur dans la conduite de leur vie et les amener à un standard de vie éthique en cherchant à donner un effet à leurs sermons par le recours à des menaces de punition qui seraient infligées par un Dieu coléreux et courroucé. Ils expliquent que Son Amour n’était pas disponible ni connu d’eux comme une réalité, et ils LE concevaient comme un maître sévère qui était vindicatif et jaloux « de Son nom. » Leur concept le plus élevé du Judaïsme, qui orne les pages le plus exaltées de l’Ancien Testament, fut une foi intense en Dieu, dans la justice et l’obéissance à Ses lois. A travers les Écritures on trouve le thème du nouveau cœur – la promesse de l’Amour du Père d’être décerné dans la plénitude des temps premièrement sur les Juifs et ensuite sur toute l’humanité, mais il s’agit d’un sujet qui, autant que je sache, n’a jamais reçu un traitement adéquat lors de l’étude de la religion Hébraïque.